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Plume et Kalam - Abdelkarim Belkassem
8 mai 2020

Masques, etc

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Chronique 31

" L'Habillage au temps du coronavirus "

C'est fou qu'un petit être qu'on appelle coronavirus, puisse être plus fort qu'une bombe nucléaire pour la terre et les hommes !

Je veux, aujourd’hui, parler de mon comportement en ce temps du confinement et surtout de mes habits.

Depuis le début du confinement, je ne sors qu'une fois ou deux par semaine. C'est bizarre quand on a une voiture qui attend au garage et une belle nature autour de nous dont les forêts des rois de France…

Mais que dit-on quand les fleurs du jardin et des arbres fleurissent et que le soleil éclate sous un ciel bleu ?

Interdit, c'est interdit ! Par la loi, comme par le Conseil de santé qui a fait des projets pour les citoyens français en ce moment de pandémie.

Bien sûr, c'est pour notre sécurité mais des rumeurs circulent … Les ordres ne sont-ils pas là pour nous mettre dans une cage dorée !

La France, la racine de la liberté est devenue plus qu'un pays dictateur.

On se moquait quand on a vu se fermer les frontières de la ville de Wuhan ! On s’est dit que c’était la Chine et son parti !

Et pour la France ?

La même méthode, enfermer les Français entre leurs quatre murs. Pour ceux qui en ont ! Les autres, en salles de sports réquisitionnées par l'Etat comme locaux provisoires.

Mais si nous avions le droit de sortir, en aurions-nous la force et l'envie ? Non, bien sûr.

Les pieds sont gelés par la peur et on ne peut dépasser la porte de nos maisons. Même en tendant les mains au facteur ou au livreur on craint d'attraper le virus.

On entend dire qu'il saute sur les gens comme une chauvesouris ! C'est déjà une graine d'elle.
En France, on en avait dans le jardin. Mon chat l'avait agressée et prise par les ailes pour l’apporter, en cadeau à son papa chéri ! Je l'ai aidée à reprendre des forces, avec un peu de nourriture et elle a pu s'envoler. Elle est repartie chez les siens, après l’avoir remise sur une branche, la tête en bas. J'étais heureux de la sauver, comme c'est le cas pour les oiseaux !

Mon chat Fiston n'a pas besoin de chasser pour se nourrir. Il a suffisamment à manger et son repas est prévu dans mes courses chaque semaine ! De plus, je peux sortir faire les achats, rien que pour lui.
N'est-il pas comme un roi, le gars ?

Ce qui me marque, c’est que depuis le début de confinement, je ne porte plus ma montre, ni mes bijoux pour sortir. Avant même de savoir que c'est l’avis des médecins, d'enlever les bagues et de les nettoyer à chaque fois. Pour éviter de se contaminer car le virus peut s'accrocher à tout ce qui est sur l'homme dont  ses vêtements.

J'ai même délaissé, plusieurs fois mon téléphone portable, que je n'oubliais jamais au moment de mes sorties, avant ce fléau. On ne peut s'en passer en cas de panne de voiture.

Par contre, ce que je n'oublie jamais, c'est un masque ! C'est lui mon bijou, pourtant, il n'est pas si cher, quatre-vingts centimes d'euro. Mais avec la crise des masques, ils sont à prix d’or.

J'avais la chance d'avoir quatre masques chirurgicaux à la maison depuis la grippe puis j'ai découvert qu'il y avait une trentaine de masques FFP2 dans une armoire de bricolage. Des masques pour le travail dans le bâtiment. Il n'y a pas mieux.
Comme quoi !

On a toujours ce dont on a besoin, très près de nous. Il suffit de chercher et de regarder sans rien laisser au hasard.
Madame, de son côté, n'a pas chômé !
Pour protéger l'écrivain, elle a cousu des masques artisanaux. Une vingtaine à la main pour avoir des réserves.
Il y a des choses qu'on s'habitue à porter et qui ne présentent pas grand intérêt pour la vie. Sauf pour être à l’aise sous le regard des autres, comme nos bagues ou nos montres.
On ne se rend pas compte de leur valeur jusqu' à ce qu'on en ressente le besoin impératif !
Malgré ces moments difficiles, ce coronavirus nous apprend une leçon de vie, on ne s'endormira pas ignorant. Une force de l'âme et de l'esprit pour résister à ce fléau.

L'homme est toujours géant. Il puise au plus profond de lui pour gagner ses guerres vitales !

Abdelkarim Belkassem
8 mai 2020

 

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